Réunion : du Droit à la Manifestation

L'Outamaraya ordonna la réunion de ses trois Seigneurs au complet. Une nouvelle fois, le Tsongdu se réunit et le Souverain débuta la réunion, aprés avoir salué ses vassaux.

Vos Seigneuries,

Nous vous mandâmes afin que vous vous exprimassiez au sujet du droit de manifestation, si répandu depuis des lustres au sein des Ecclésiastiques, réputés pour protester dans le calme lorsqu'ils considère un évènement scandaleux ou contraire à Nos croyances. Nous aimerions connaitre vos avis sur une possible législation visant à tolérer les protestations par la voie de la manifestation, et ce dans le cadre uniquement religieux.

Majesté, vous connaissez le respect que j ai pour les grandes révélations qui font la lumiére spirituelle du Mnibet.

Je pense que l'emprise religieuse est deja forte sur les esprits dans le royaume, utiliser la foi pour protester est à mon avis mauvais, c'est ouvrir la voie à une théocratie que je ne peux accepter, pourquoi le clergé serait il le seul a pouvoir ameuter les foules.

Il faut voir loin, aujourd hui nous jouissons d'un clelgé remarquable, imaginons que demain cela ne soit plus le cas, comme il y a 500 ans lors de la période dire de la lune noire, que se passera t il alors si une bande de bosus ambitieux se met à contester les decisions du Trone et celle des Seigneurs vassaux?

Je me permets de rebondir néanmoins sur la question de l'expression des corps intermédiaires, marchands, eleveurs de yack, bucherons, orfévres, mineurs.... il y a là à mon humble avis quelque chose a faire.

Vous voyez trés clairement, Nous ne regrettons point de vous avoir comme Conseiller. Afin d'éviter un retour de Lune Noire, Nous pensons qu'il serait prudent d'accorder un droit de manifestation pour les ecclésiastiques, si ceux-ci ont reçut l'accord du Grand Maître de leur Canton, tout en prévenant le Conseiller au Royaume, ainsi que la Maison de leur Canton.

Quant aux corps de métiers de la populace, sans doute leur donner un moyen d'expression Nous permettrait de mieux connaitre les souffrances de Notre peuple. Un Royaume fort se bati sur un peuple fort, heureux et travailleur. Ne trouvez-vous pas que Nous pourrions, dans Notre Grande Bonté, leur accorder le droit de s'exprimer collectivement, d'une manière que Nous définirons, si et seulement si ils reçoivent l'appui d'une personnalité ?

Il serait sage me semble t il que soit etablit une liste des métiers , cela fait, que ces métiers soient dotés d'un conseil des sages, homme de grande piéte, moralité et ayant réussit dans leurs affaires, ce Conseil élisant en son sein un representant auprés de la couronne.

L'Outamaraya semblait être en accord avec la suggestion du Seigneur. Tout en se caressant légèrement le menton et en regardant tantôt à droite, tantôt à gauche, il poursuivit :

En effet, en effet... Voilà qui pourrait être fort intéressant. Un problème se pose alors et doit être résolu avant de poursuivre sur ce sujet, et ce problème tient de la composition du Conseil des Sages. Les Conseils des Sages, selon leur domaines, représenteraient donc les artisans de leurs métiers. Or, il serait instauré que les Conseils ne peuvent se réunir qu'en une capitale, et sous couvert d'un représentant de l'autorité, celui-ci faisant le lien entre le pouvoir et les artisans. Mais, et ceci est le plus important, les candidats désirant faire parti du Conseil verront leurs cas examinés par un magistrat impartial, un ecclésiastique de renom.

Une fois la composition éclaircie de cette manière, le fonctionnement du Conseil des Sages, ou Conseil de l'Art du métier d'ailleurs, se déroulera comme vous l'explicitiez.

C'est après moultes palabres et discutions que la réunion du Tsongdu s'acheva enfin. Convaincu profondément du bien-fondé et du progrés social apporté par les deux thèmes abordés, Sa Majesté l'Outamaraya acheva la séance en faisant savoir à ses sujets présents que deux décrets seront promulgués sous peu de par Sa main, fixant la loi selon Ses désirs. Les Seigneurs se levèrent et saluèrent respectueusement leur Suzerain, qui les remercia cordialement de l'avoir conseillé dans sa tâche.