Religion : simplification

Le Grand Temple Nyima et la Bibliothèque (batiment de couleur plus sombre) :


Une grande partie de Nyima est dédiée à la connaissance nationale et universelle. Nyima fut érigé à partir de 953, ou 1318 sur le calendrier Choedaariste, dans la capitale par les Choedaaristes, et est devenu vite un lieu de rencontres, à l'image d'un lieu de pélerinage où les plus grands sages Choedaaristes se cotoient et font part à leurs disciples de leurs réflexions.

L'Outamaraya Mnibétain Dhadul, dit "le conquérant", décida à partir de 1072, ou 1432 sur le calendrier Choedaariste, (la construction prit quelques décennies) d'agrandir Nyima afin de construire en son coeur la Grande Bibliothèque Royale qui a permit de rassembler de nombreux textes Mnibétains, ayant aussi bien traits à la religion Choedaariste qu'à l'astrologie, aux sciences mathématiques ou physiques, ou à l'histoire nationale.

L'agrandissement du batiment permit alors aux Choedaaristes d'avoir accés aux textes philosophiques des plus grands penseurs des siècles précédents, et ce monument est considéré au Mnibet comme une merveille culturelle de ce monde.

Nous pouvons apercevoir des bandes attachés à des fils, flottant dans les airs au-dessus du vide. Ce sont les Rigzins, ou les "pleins de connaissances". Ces Rigzins sont des copies des plus importants documents présents à la bibliothèque, et ils représentent ainsi la dispersion des connaissances à travers le monde et à la vue de tous, portées par les vents.

Organisation :
- Le chef Spirituel est le Namdak. C'est la réincarnation du prophète Lama Choedaar, à l'origine du culte.
- Le Temple est l'institution religieuse. Il a un pouvoir judiciaire (sur ce qui concerne le culte), éducatif et sanitaire.
- Les ecclésiastiques se regroupent en communautés de moines, ou sont au service du Temple.
- Dieu est une entité omnisciente, omniprésente, mais passive. Il est considéré que toute chose compose Dieu, y compris l'homme.
- la réincarnation existe. Il n'y a donc pas de paradis, ni d'enfer. Un choedaariste convaincu ne craint pas la mort.
- un croyant est reconnu après plusieurs rites de passages (Abhisheka puis Milun), durant lesquels un Maître spirituel lui enseignera la religion, jusqu'à ce qu'il soit considéré prêt.
- l'Eveil est la quête du croyant. L'Eveil est le moment où l'esprit ne fait plus qu'un avec l'univers, où l'homme matériel devient spirituel. L'Eveil est toutefois considéré inaccessible, sauf pour le prophète.
- La quête pour l'Eveil consiste à multiplier ses connaissances (l'Omniscience), maitriser son corps, ses sentiments et ses désirs. Donc acquérir la sagesse.
- le travail est un bienfait, car selon la vision religieuse il permet la connaissance, donc le choix, donc la liberté.
- tout a une conséquence : la réflexion doit précéder l'action. Le fait que tout ait une conséquence rend également la population superstitieuse.
- à la mort de quelqu'un, on réalise l'Ultime Honneur : le défunt est entre autre désossé, éviscérée. Les chairs sont donnés aux animaux sauvages et le reste brulé, les cendres dispersées, pour permettre la libération de l'âme et donc sa réincarnation.
- 3 mouvements minoritaires déviants existent. Certains sont dangereux. En faire partie peut etre considéré comme un crime ou un délit.

- Voici les dogmes généraux :
-- "péchés" : L'avidité et la convoitise, la haine et la colère, l'ignorance et l'indifférence
-- tutoiement
-- recherche de la connaissance
-- tolérance
-- humilité
-- anti-matérialisme (simplicité)
-- respect de la vie (manger peu de viande)
-- rester conscient (pas de drogues, alcool, produits rendant dépendants)
-- se controler (être calme, réfléchit)
-- ne pas voler, ni mentir
-- ne pas réchigner à la tâche


Conclusion :
Malgré une ouverture d'esprit et de la tolérance, ainsi qu'une volonté pacifique et humaniste, le choedaarisme n'est pas rose. Ses dogmes accentuent la misère, la stagnation économique (et donc avec les conséquences sur la civilisation), la soumission du peuple.