Le Royaume Bouddhinste du Mnibet
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 [BG-Religion] Dogmes religieux

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Dorje Dorsel III
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Dorje Dorsel III


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MessageSujet: [BG-Religion] Dogmes religieux   [BG-Religion] Dogmes religieux Icon_minitimeDim 16 Jan - 17:30

Chapitre I : Tutoiement

Un des principes du Choedaariste est le tutoiement, qui appelle à être appliqué entre disciples, mais aussi avec des personnes étrangères au culte si du moins cela ne va pas à l'encontre de leurs cultures.

Le vouvoiement est un vecteur de soumission issu d'un protocole futile et non de respect car celui-ci n'est que superficiel car il ne passe que par la voie oral. Si le vouvoiement est respectueux oralement, le tutoiement permet quant à lui d'effacer la superficialité des propos car seul le respect intérieur est important. Les hommes frères sont égaux et pour cela il ne doit se faire que l'unique procédé oral du tutoiement.

Chapitre II : Dieu

La Nature est source créatrice de toutes choses sur terre, c'est la divinité omniprésente qui compose le monde, son essence est dans chaque chose, animée ou non, sur terre. Tous les hommes possèdent en eux une part de cette divinité.
Au commencement des temps, la Nature était un être unique, seule composante de l'univers. Puis elle se mit à se déchirer. De sa surface est née la terre et les plantes, de ses liquides est née l'eau, de sa chair sont nés les animaux et les hommes naquirent de son coeur. Le monde est né, et sa continuité ne peut se faire uniquement si ses composants ne sont pas déréglés. Telle est la mission des hommes : assurer la continuité du monde par le respect de la Nature et de ce qu'elle compose, par la connaissance de celle-ci, grâce à l'Eveil.


Chapitre II-A : L'Incarnation Divine

La Nature dans sa grande bonté s'incarne parfois sur terre pour soutenir les Hommes et leur faire part de sa lumière, en donnant son savoir et sa sagesse à un homme méritant, afin que ceux-ci n'oublient qu'ils composent la Nature et que celle-ci les compose. La première incarnation fut reconnue en Lama Choedaar, et depuis ce temps les adeptes parcourent le monde à la recherche d'une nouvelle incarnation divine qui saura les guider sur le chemin de la quête vers l'Eveil, appelée Namdak.


Chapitre III : L'Eveil

L'Eveil est la quête Ultime du Choedaariste qui regroupe la maitrise de soi et de son corps, de ses désirs et de ses sentiments, par l'application des principes du Choedaarisme. L'Eveil est synonyme de sagesse, et le Sage Eveillé a alors la connaissance de la vie et du monde. Une nouvelle vision s'offre à lui, il n'est plus un Homme matériel et mortel, mais un Homme spirituel et son esprit demeurera éternel.

L'Eveillé sait et a conscience de son savoir, il est Maitre dans la connaissance et a la faculté d'enseigner et de sauver les valeurs de l'Homme, et les Hommes des eaux déchainées de la décadence. Toute sa vie repose sur l'application du Choedaarisme et de son enseignement à ses disciples. L'Eveillé est uni à ses croyances, au Choedaarisme, aux Hommes.


Chapitre IV : L'Omniscience

Mes biens chers disciples, la recherche de la connaissance et son usage sont des arts que chacun se doit tout d'abord d'expérimenter dans le but recherché qu'est la maîtrise.

Sachez que l'Omniscience est une des grandes Quêtes vers l'Eveil.

Mais n'ignorez plus qu'au fur et à mesure que l'on accumule ses connaissances, l'on découvre l'immensité de ce qui reste encore à connaître, tel si l'on pouvait se rapprocher d'une étoile céleste et que l'espace infini s'étalait de plus en plus entre la Lumière et notre corps.

L'Omniscience est ainsi inaccessible, mais tenter de l'approcher du plus prés sera un but pour l'Eveil, la connaissance parfaisant la sagesse naissante du disciple convaincu.


Chapitre V : Des Six Poisons de l'Esprit
Les maux corrompent l'esprit de l'homme, et celui-ci doit tenter de les passer outre afin d'atteindre l'Eveil.
L'avidité et la convoitise, la haine et la colère, l'ignorance et l'indifférence sont les six poisons et voiles de l'esprit.

Les causes de la souffrance humaine proviennent de l'incapacité à percevoir correctement la réalité. Cette ignorance et les illusions qu'elle provoque conduisent à l'avidité des hommes, à leur désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement et à la haine éprouvés pour des personnes ou pour des choses.

La souffrance naît du désir ou de l'envie. Limite tes désirs et tu limiteras ta souffrance.


Chapitre VI : Du comportement Juste

Les actions du corps, de la parole et de l’esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres comme notre environnement.

Les actions malhabiles sont celles qui prennent leurs racines dans les six poisons de l'esprit. Elles tendent à avoir des conséquences mauvaises pour nous ou pour les autres. Les actions habiles sont celles qui sont exemptes des poisons de l'esprit et qui, au lieu de cela, sont motivées par leurs antonymes. Elles tendent à avoir des conséquences positives pour nous ou pour les autres. Dans le Choedaarisme, une action n’est donc ni bien ni mal en elle-même, mais est favorable ou défavorable selon la motivation et l’état d’esprit qui la sous-tend.

L’éthique Choedaariste nous invite donc à prendre conscience des états d’esprit dans lesquels nous nous trouvons et à partir desquels nous agissons, parlons ou pensons et à être responsable tant de ces états d’esprit que des conséquences de nos actions.

Comme eut dis Lama Choedaar en son temps :

Diso disaṃ yaṃ taṃ kayirā verī vā pana verinam,
Micchāpanihitaṃ cittaṃ pāpiyo naṃ taṃ kare.

Quel que soit le mal qu'un ennemi fasse à un ennemi ou un haineux à un haineux, un cœur mal dirigé fait un mal encore plus grand.


Chapitre VI-A : Des 5 Préceptes

S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie,
S'efforcer de ne pas prendre ce qui n'est pas donné,
S'efforcer de ne pas perdre la maîtrise de ses sens,
S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères,
S'efforcer de ne pas ingérer tout produit intoxicant diminuant la maîtrise de soi et la prise de conscience.

Ainsi le Choedaariste se remémore ces préceptes lors de sa méditation :

Avec des actions bienveillantes, je purifie mon corps,
Avec une générosité sans réserve, je purifie mon corps,
Avec calme, simplicité et contentement, je purifie mon corps,
Avec une communication véritable, je purifie ma parole,
Avec une attention claire et radieuse, je purifie mon esprit.


Chapitre VII : Les Vies

Chers disciples, la Nature dans sa grande tendresse et bienveillance nous a offert ici bas un corps afin de jouir des plaisir simples de ce monde. Mais en ce corps est enfermée une âme, un esprit. Cette entité spirituel et éternelle tend à grandir, à s'émanciper du corps purement matériel et mortel. Le Choedaarisme permet cette émancipation par ses principes, encourageant la pureté de l'esprit, mais aussi celle du corps car celui-ci lie l'esprit à la joir et aux plaisirs.

Chaque corps est unique, et pour cela il faut savoir le connaitre et l'apprécier dans chacune de ses vies, en le modérant et en le respectant. Le corps permet le bonheur, les plaisirs simples, tandis que l'esprit permet le savoir et la connaissance, qui se renouvellent à chaque nouvelles vies, l'esprit devenant plus complet malgré la difficulté d'être conscient de ces connaissances.

L'Omniscience et sa quête permettent de tendre à maitriser son esprit et les secrets qu'il contient. Le spirituel doit être compris par le Choedaariste, afin que l'esprit n'ait plus à se renouveler éternellement et aveuglément dans un nouveau corps, mais gardera ses savoirs qui ne seront plus l'inconscience du sage omniscient.



Chapitre VII : Parabole du Maître et de l'Esclave

L'esclave du maître est un homme qui a perdu tout ses droits, à qui son maître lui impose des tâches. Il n'aura ainsi de réalité que parce qu'il travaille, sa vie va s'échanger contre une perpétuelle somme de travaux, il est enchaîné à sa condition, figure de son aliénation.

Ainsi l'esclave travaille encore et encore, devenant petit à petit le médiateur obligé entre le maître et le monde, maître qui s'éloigne imperceptiblement du monde qu'il ne connaît que par l'intermédaire de son esclave.

Le maître ignore ainsi tout de la coupe de fruits se situant sur sa table, des fruits il n'en connaît que la consommation, il ignore tout du travail à fournir pour que ces fruits arrivent sur sa table, il en ignore également les métiers relatifs à la récolte, la taille des arbres, le travail de la terre. Or son esclave sait tout de cela et qui, par son travail, se confronte à cette négativité qui est la souffrance, la peine dans le labeur.

Jour aprés jour, son aliénation se transforme en maîtrise du monde, il s'approprie ce monde qui n'a alors plus de secrets pour lui alors que pour le maître ce monde devient de plus en plus une énigme, et il devient dépendant de l'esclave. La maître est devenu un maître sans maîtrise, il s'est à son tour aliéné à sa propre liberté, à son statut.

L'esclave s'est réapproprié lui-même à travers son travail, et au bout de ce processus il y a sa libération, de tel sorte que le maître s'ait retrouvé beaucoup plus enchaîné que lui.

L'oisiveté est ainsi nuisible à l'Homme, tandis que le travail est libérateur et permet la perception du monde, de la Nature. L'Homme par son action incarne ses valeurs dans le monde, à la différence de l'animal chez qui son déterminisme biologique le pousse à être.
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